Archives, atelier Le Colombier, 1976
La crise de l’abstraction est le point central du début de la réflexion plastique de Jean-Paul Jérôme dans l’univers socioculturel au Québec. Il participe pendant plusieurs années aux expositions à la librairie Tranquille de Montréal. Les jeunes artistes ainsi réunis provoquent les grands bouleversements dans l’histoire de la peinture à Montréal. Dès 1955 le Manifeste des plasticiens est publié, auquel se joint Jérôme, avec les cosignataires Jauran, Toupin et Belzile. La maitrise, la rigueur et la maturité de l’œuvre de Jérôme, témoignent de son talent exceptionnel, et de son cheminement constant et évolutif avec toujours autant de passion pour la plasticité – tel que la forme et la couleur – comme peu d’artistes ont su le faire en toute liberté jusqu’au dernier souffle de leur vie. Il explore différents médiums au courant des décennies, l’ensemble de son oeuvre est d’une grande beauté.