Archives, atelier La Bâtelière, 1989

Né à Montréal, le 19 février 1928, Jean-Paul Jérôme fréquente les beaux-arts de Montréal de 1945 à 1952. Il consacre les dernières années de son parcours académique sur les techniques de fresques, ateliers dispensés par Stanley Cosgrove.

En 1955, Jean-Paul Jérôme signe le manifeste des plasticiens avec Rodolphe de Repentigny (Jauran) Fernand Toupin et Louis Belzile.

Il s’installe à Paris de 1956 à 1958. Durant cette période charnière, il travaille notamment au côté de Alberto Giacometti, Victor Vasarely ainsi que René Mortensen, tous réunis autour d’une même passion créative. Autre source d’inspiration et de plaisir, il fréquente les sculpteurs Émile Gilioli, Hans Hartung et Martin Barré. Cette expérience européenne alimentera la recherche et le développement de sa création.

Dès son retour au Canada en 1958, il est agréé professeur d’arts plastiques à l’École des Beaux-Arts et enseigne à la commission scolaire de Montréal et la commission scolaire de Sorel. Il quitte définitivement l’enseignement en 1973 pour se dédier entièrement à son œuvre, tel  le premier postulat plasticien, une peinture avec un contrôle plastique absolu.

En 1978, l’Académie royale des arts du Canada le nomme membre honorable.

Le parcours de l’artiste laisse des traces marquantes dans l’histoire de l’art. L’accent plasticien maintenu avec maitrise et rigueur, au long d’une évolution constante témoigne de son talent et de sa passion.

En 2001, le Musée du Bas Saint-Laurent, honore Jean-Paul Jérôme en présentant une rétrospective de ses œuvres. L’exposition nommée Les vibrations modernes devient, au cours des quatre années suivantes, une exposition itinérante qui traverse la province de Québec et se rend dans plusieurs villes canadiennes.

Le 14 août 2004, Jean-Paul Jérôme s’éteint à l’âge de 76 ans. L’année suivant son décès, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke dédie une rétrospective aux Premiers Plasticiens, pour souligner le cinquantième anniversaire de la parution de leur manifeste.